La route du détroit de Gibraltar
Géographiquement, la route par le détroit se limite aux quatorze kilomètres qui séparent l’Afrique de l’Europe à son point le plus proche, mais la réalité des mouvements de population dans cette zone est plus complexe, s’étendant sur la zone atlantique de Moulay Bousselham, au Maroc.
Itinéraire historique, il était emprunté au départ par les marocains qui, de l’autre côté de la rive, devinaient Tarifa, en Espagne. Mais au cours des deux dernières décennies, les communautés subsahariennes ont également rejoint la zone et changé de modes de navigation. Les bateaux gonflables de plage, utilisés habituellement pour les jeux d’eau, sont devenus courants dans ces eaux.
Dans cet itinéraire, les communautés de migrants incluent le passage par l’enclave espagnole de Ceuta qu’elles peuvent atteindre grâce à différentes stratégies : en sautant la barrière frontalière, en passant la frontière cachés dans un véhicule, ou bien en traversant en bateau ou à la nage.
Se perdre en mer, être happé par l’Atlantique, mourir noyé dans un bateau à rames instable et inadapté, ou subir de graves blessures en raison de la violence institutionnelle exercée au niveau de la barrière de Ceuta, sont les principaux risques encourus par les personnes migrantes.
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