Bikai Luc Firmin

bikai

Le 6 février 2014, il a contacté son père pour la dernière fois : « Papa, ne t’inquiète pas pour moi, je vais reconstruire ma vie, je sais que Dieu me protège. ». Le Noël précédent, quand Bikai lui avait fait part de son intention de partir, son père lui avait promis de lui ouvrir le chemin par la prière. Depuis lors, ils célèbrent chaque année une messe en sa mémoire, une façon d’entretenir le souvenir face à la douleur de ne pas savoir ce qu’est devenu son corps ni où il se trouve.

Vous pouvez en apprendre davantage sur son histoire dans notre documentaire « Tarajal: Transformar el dolor en Justicia »

Armand Ferdinand Souop Tagne

Sa famille raconte qu’Armand est allé à l’école comme les autres enfants, qu’il était très intelligent. Le 6 février 2014, à midi, ils ont reçu un appel leur annonçant sa mort.

Aboubakar Oumarou Maiga

Dans son pays, il travaillait dans le secteur de la blanchisserie. Il l’a quitté dans le but d’offrir une meilleure vie à ses jeunes frères et à sa mère. « Maman, je vais chercher de l’argent pour que tu puisses te reposer comme les autres mères de famille. » Son corps a été enterré au Maroc, mais sa famille ne sait toujours pas à quel endroit.

Aboubakar est l’une de ces personnes ayant trouvé la mort dans la tragédie de El Tarajal le 6 février 2014. Retrouvez toute l’histoire ici :